mercredi 23 décembre 2009
dimanche 6 décembre 2009
jeudi 26 novembre 2009
mercredi 18 novembre 2009
Ambre sombre
Algues girafonnes, nids de tourtourelles, lourdes coiffes coriosolites, vous marbrez le sable de vos secrets idéogrammes.
Austères passantes que déploya la mer, sourires figés, lave d'oies blessées, langues mortes qu'on hume,
déjà on voit sur vous, sous vous, vos pareilles, vos prochaines, sempiternelles larmes des clans de mer.
Je vous reverrai, vous ne me reverrez pas.
vendredi 2 octobre 2009
mercredi 27 mai 2009
Réunion de calculatateurs prodiges
lundi 18 mai 2009
vendredi 17 avril 2009
Rencontre punaise-araignée
mercredi 8 avril 2009
Hain
lundi 6 avril 2009
mardi 24 mars 2009
samedi 21 mars 2009
samedi 14 mars 2009
Revenir en heure
Photo par ViBB
A peine ressuscité, saccager une pleine rangée de laitues encore jeunes, se porter vers un carré de carottes qu'on réduira en caviar ignoble à force de piétinements, emplir sa bouche mi-close de cette violente préparation, étancher sa soif en épousant d'une langue avachie les sinueuses routes de nuit des gastéropodes, étreindre et coller au ciel de fastueuses courges à bout fleuri, dans cette fête solitaire éructer d'aise en promettant de ne plus jamais tomber. Etre en partance, encore, rêver d'exemples et de présentoirs cirés, déjà moquer le cahin-caha d'un prochain subordonné. Rugir son envie de muter, dire adieu aux amphibiens états. Et prier la lune qu'elle veuille bien ordonner. Se faire plus petit et moins armé qu'un forficule, attendre une vague de délices qui engloutira juqu'aux souvenirs d'ordres et de contrordres. Se faire heure au service d'une despotesse.
Je voudrais être une heure...
A peine ressuscité, saccager une pleine rangée de laitues encore jeunes, se porter vers un carré de carottes qu'on réduira en caviar ignoble à force de piétinements, emplir sa bouche mi-close de cette violente préparation, étancher sa soif en épousant d'une langue avachie les sinueuses routes de nuit des gastéropodes, étreindre et coller au ciel de fastueuses courges à bout fleuri, dans cette fête solitaire éructer d'aise en promettant de ne plus jamais tomber. Etre en partance, encore, rêver d'exemples et de présentoirs cirés, déjà moquer le cahin-caha d'un prochain subordonné. Rugir son envie de muter, dire adieu aux amphibiens états. Et prier la lune qu'elle veuille bien ordonner. Se faire plus petit et moins armé qu'un forficule, attendre une vague de délices qui engloutira juqu'aux souvenirs d'ordres et de contrordres. Se faire heure au service d'une despotesse.
Je voudrais être une heure...
vendredi 13 mars 2009
Nostalgie d'une Araucane
Puisque je ne retournerai jamais dans la forêt de Montmorency, puisque la diarrhée bruyante des avions ne m'y distraira plus de l'observation des grosses limaces brunes, puisque la route des fonds et celle du faîte n'y recevront plus mes pas, je lui dis adieu, adieu forêt !
Et je m'en vais pas les chemins pavés de lichens, penser au temps où je rêvais à toi en forêt de Montmorency. Pour tromper la vraie nostalgie, d'une Araucane celle-là.
mercredi 11 mars 2009
Cruic-cruic
Vue en les loins de mon coeur, tu faisais cruic-cruic aux petits oiseaux.
Peu émus, ils frappaient ton épaule, haussée, de leurs joutes sonores à insistance connue, acceptée.
Les battements complétaient d'une ailée armature la férocité tremblée de leurs émissions, et toi.
?
Et toi.
Complétée aussi, par les battements cui s'ajoutaient à ceux des loins de mon coeur.
Peu émus, ils frappaient ton épaule, haussée, de leurs joutes sonores à insistance connue, acceptée.
Les battements complétaient d'une ailée armature la férocité tremblée de leurs émissions, et toi.
?
Et toi.
Complétée aussi, par les battements cui s'ajoutaient à ceux des loins de mon coeur.
mercredi 4 mars 2009
Une conscience quasi-amphibienne
Une conscience quasi-amphibienne :
Nul besoin de substances illicites et coûteuses. Il suffit de se tenir à un endroit frais et venteux, à l'écart des gens bruyants.
On aura pris un repas frugal, bu un grand volume d'eau (un demi-litre)
On ira se poster à un endroit comme décrit ci-dessus. Et on se vautrera dans l'attente d'une conscience amphibienne !
mardi 17 février 2009
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